J’aime et je ne comprends pas. Je ne cherche pas à comprendre, et j’aime toujours. Impossible de résister aux paysages et aux perspectives qui s’imposent comme par évidence.
La beauté, l’amour qui autour de nous font tant de bruit, et creusent bien des silences, ne participent-ils pas au même mouvement ?
Je vois dans la beauté que l’on prête à un être ou à une chose la projection sur lui des caresses que l’on désire partager.
Et notre coeur de partir en fanfare ou bien de ralentir au grès de nos fantaisies affectives…
Tableau Nicolas de Staël – La route, 1954